Mes critiques

Jade, de Jay Lake

2 janvier 2012

 

2012 est arrivé et j’ai pris comme résolution de faire plus de chroniques sur mes lectures. Pour bien commencer l’année, je vous présente donc Jade, de Jay Lake. De bonnes idées, mais le tout présenté trop lentement.

 

Couverture Jade

 

Le synopsis

Elle est née dans la poussière et la pauvreté d’un village écrasé sous le soleil de l’équateur. Elle ne se rappelle pas de sa mère, elle ne se rappelle même pas de son nom. Son plus ancien souvenir remonte au jour où son père l’a vendu à ce grand homme au teint de lait. Dans la cour du Grenadier, où on lui a enseigné à devenir une grande dame et une courtisane accomplie, elle fut baptisée Emeraude, joyau parmi les beautés sélectionnées pour un duc immortel. Elle s’est choisie un autre nom : Jade. Son univers mêle la politique et la magie, et les dieux interfèrent dans les affaires des mortels. Au centre du monde règne le duc immortel de la cité de Hautcuivre, qui contrôle tout le commerce de la mer des Tempêtes. Jade a été éduquée pour devenir le jouet des hommes ; mais le duc n’est pas tout-puissant, et l’œuvre des siècles n’a pas éradiqué tous ses ennemis. Certains voient en elle le moyen de parvenir jusqu’à lui, et de le tuer en brisant le sortilège qui le maintient vie. C’est ainsi que Federo et la Chorégraphe deviendront les seuls amis de Jade, et que la réussite du complot visant à débarrasser Hautcuivre du tyran reposera entièrement dans les mains d’une jeune esclave rebelle. Elle est née dans la poussière et la pauvreté d’un village écrasé sous le soleil de l’équateur. Elle ne se rappelle pas de sa mère, elle ne se rappelle même pas de son nom. Son plus ancien souvenir remonte au jour où son père l’a vendu à ce grand homme au teint de lait. Dans la cour du Grenadier, où on lui a enseigné à devenir une grande dame et une courtisane accomplie, elle fut baptisée Emeraude, joyau parmi les beautés sélectionnées pour un duc immortel. Elle s’est choisie un autre nom : Jade. Son univers mêle la politique et la magie, et les dieux interfèrent dans les affaires des mortels. Au centre du monde règne le duc immortel de la cité de Hautcuivre, qui contrôle tout le commerce de la mer des Tempêtes. Jade a été éduquée pour devenir le jouet des hommes ; mais le duc n’est pas tout-puissant, et l’œuvre des siècles n’a pas éradiqué tous ses ennemis. Certains voient en elle le moyen de parvenir jusqu’à lui, et de le tuer en brisant le sortilège qui le maintient vie. C’est ainsi que Federo et la Chorégraphe deviendront les seuls amis de Jade, et que la réussite du complot visant à débarrasser Hautcuivre du tyran reposera entièrement dans les mains d’une jeune esclave rebelle.

 

Mons avis

Tout d’abord, j’aimerais parler de la couverture de ce roman que je trouve absolument sublime et qui représente très bien l’histoire. C’est ce qui m’a attiré en premier.

 

Donc, l’auteure nous présente une fille d’un petit village. Celle-ci, très jeune, est arrachée à sa terre, vendue par son père, afin de devenir l’une des courtisanes du duc d’un pays lointain. À travers les corrections et les réprimandes de ses maitresses, la jeune fille apprendra tout ce qu’il lui faut pour tenir son rôle… et même plus. La chorégraphe, sa maîtresse de danse, viendra adoucir ces dures leçons en la prenant sous son aile. Sans jamais savoir ce que son maître, le Faiseur, attend réellement d’elle, elle restera cloîtrée dans la demeure assignée pendant plusieurs années, sans pouvoir sortir, jusqu’à ce quun jour, elle en décide autrement.

 

Jay Lake nous fait découvrir un monde riche et décrit avec force et justesse. Je me suis laissée emporter par ses paysages, ses couleurs et ses émotions qui rendent presque l’histoire réelle.  Par contre, c’est aussi à travers ces descriptions souvent trop poussées que je me suis un peu ennuyée dans la première moitié. Celle-ci est lente et tournée vers le quotidien de la « gamine », comme elle se fait appeler tout au long de son apprentissage. Nous traversons les années avec elle sans grand événement déclencheur. Par chance, lors de la deuxième moitié, l’histoire s’accélère et je me suis vraiment laissée emporter jusqu’à la fin.

 

L’héroïne est vraiment attachante. J’ai aimé l’écriture à la première personne qui nous rapproche d’elle. Le style n’est pas des plus fluides, mais j’ai tout de même adoré la voir s’affirmer, suivre ses doutes et ses craintes, voir les questionnements qui la taraudent et les quelques moments de joies qui l’ont motivé à poursuivre ses objectifs. J’ai bien aimé les personnages secondaires aussi. Pour les différentes maîtresses, j’ai beaucoup aimé la façon de les décrire. Sans les avoir aimées pour leur grandeur d’âme, j’ai trouvé qu’elles étaient parfaites dans le rôle donné. C’est la même chose pour la chorégraphe et Septio.

 

Au final, le livre comporte des forces et des faiblesses, mais j’ai passé un bon moment. Il ne sera pas dans mon top lecture car, j’ai trouvé le début trop lent, mais ce fut tout de même une agréable lecture.

 

Ma note : 7,5 / 10 (Un bon roman)



02/01/2012
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